Est-ce que les conflits sociaux actuels ont un impact sur l’économie française ?

Il y a quelques mois, nous n’avions pas prévu de faire un tel fiasco politique qui allait enchaîner l’activité économique. Malgré tout, le crédit à la consommation que les français plébiscitent toujours autant a retrouvé un rythme de progression jamais vu depuis 2002 en France. Généralement, le rythme de progression se voit sur 6 ans et la dynamique sur 12 mois, donc depuis 2010 nous pouvons maintenant avoir une vision d’ensemble qui nous confirme que la croissance économique de la France se porte mieux. A cela, il faut également ajouter un taux d’épargne qui reste le plus important d’Europe.

Le taux d’épargne en France est plus important que celui de nos partenaires européens

Même si cela peut choquer, le taux d’épargne en France reste très important en comparaison des autres pays d’Europe. Mais les français sont toujours aussi prudents avec leur argent en épargnant massivement et en favorisant les investissements dans l’immobilier, l’assurance vie en euros, les livrets d’épargne ou le fameux matelas de secours rembourrés avec des liquidités. Rappelons à juste titre que cet argent épargne ne vient pas nourrir la croissance des petites TPE, PME et des grandes entreprises. La succession des crises financières des années 2000 et les tensions sociales qui ont touché les pays de l’Union Européenne ont certainement accentué la frilosité des Français à investir en Bourse ou à soutenir leur industrie.

Toutefois, notons que l’inflation ne revient pas ou peu et nous pouvons considérer aujourd’hui cela comme une bonne nouvelle parce que ce climat redonne du pouvoir d’achat à l’ensemble des Français. Ce qui est important c’est de souligner que le contre choc pétrolier nous a transféré des gains de pouvoir d’achat, il nous a permis sur cette année 2015- début 2016 d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages et ce, de manière plus solide et durable que dans les années 80 où la relance de 1981 avait pour objectif l’augmentation du pouvoir d’achat mais à crédit !